Kanye, immah let you finish but...

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Coup d'oeil sur le dernier court métrage de Spike Jonze avec Kanye West.



On y trouve un personnage complètement déchiré, se comportant comme une vraie merde égocentrique, vaniteuse, victime d'un sacré complexe de supériorité... et finalement si seul. Je ne sais pas comment l'idée est venue mais ce film m'intrigue et me plait.
Le mystère autour de la personnalité de Kanye West s'est intensifié avec sa notoriété. Capable du meilleur comme du pire, c'est devenu un personnage aussi doué musicalement qu'instable socialement. J'ai souvent envie de le détester et de le considérer comme un gros con quand il se la pète à n'en plus finir (je suis le meilleur, ma musique est la meilleure au monde, bla bla bla) et pourtant je suis fasciné par son talent musical.
Ce mec fait partie des rares génies musicaux des années 2000. J'avais lu une interview de Dj Mehdi (caution qualité à toute épreuve) disant que son "Jesus Walk" était une des meilleures productions de ces 20 dernières années. Difficile de faire mieux comme superlatif. Même un esprit critique pourra reconnaitre qu'il ne doit pas y avoir que du faux la dedans. Son dernier album avais divisé l'opinion, foutage de gueule pour les uns, véritable coup de maitre pour les autres. A vrai dire il me fait penser à bon Discovery des Daft qu'on réécoute avec beaucoup de plaisir.

Surtout, derrière son arrogance, sa provocation n'arrive pas a cacher sa solitude. S'il se dit "au sommet" il reste assez lucide pour voir que dans sa folie des grandeurs il n'y a de la place que pour une personne. Oh je ne le plains pas, loin de là. Mais je ne peux pas me résigner à le mettre définitivement dans la case "gros connard de péteux de merde", surtout après avoir vu la fin du film de Spike Jonze. Bien sûr l'interprétation est libre, mais difficile de ne pas y voir un autoportrait flagrant, se cloturant sur la mort du mal qui le ronge (ou de lui même tout simplement?).

Phoenix VS Ghinzu

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Et ben, tu vois que je les aime mes artistes, je leur donne des tunes en allant aux concerts (on va vraiment croire que je fais une fixation mono maniaque... m'enfin, pas loin quoi).
J'ai tout bonnement adoré le concert de Phoenix. Une ambiance de fou, une voix à craquer (tellement unique), des tubes à foison, des bras levés, des jeunes filles hystériques, etc. Certains titres s'offrent même le luxe d'être repris en cœur par le public totalement acquis à la cause des versaillais. Que du bon, gros! Le rappel (ou plutôt la 2ème partie) fut magique avec des reprises acoustiques et les dernières cartouches over bankable à t'en faire frémir la cosmo énergie.

Un petit regret, j'ai pas assez écouté le son cosmique de Chairlift qui faisait office de première partie. Tu sais, Chairlift c'est la meuf qui miaulait sur la pub de l'ipod nano 4G chromatics (rien que ça).

Soldout en première partie de Ghinzu a déménagé l'armoire normande de mémé ainsi que mes intestins. Ça tapait fort quand même non? Le style un brin Crystal Castles m'a bien emballé. Alors je sais pas si l'immobilisme de la foule était dû à une hypnose prolongée ou si un syncope généralisée avait parcouru l'ensemble de la salle.

En revanche (elle est belle cette entrée en matière), je n'ai pas du tout aimé Ghinzu. J'aimerais bien dire que la raison principale est que c'était nul mais on va encore me reprocher de ne jamais écouter les autres et qu'il existe éventuellement une possibilité probable que tout le monde n'ait pas forcéééément les mêmes goûts que moi. Je crois surtout que je n'ai pas adhéré au style musical. Je peux désormais checker la noise pop sur mon carnet "j'aime/j'aime pas".
Non mais sérieux c'était hyper primaire! pas brut ou naïf, primaire, comme lisse. A aucun moment je n'ai ressenti quelque chose. Tout semblait plat. J'avais l'impression de voir l'équivalent rock de la techno minimale. Rien ne se crée, rien ne se perd - ouai rien ne se passe quoi!
J'ai hâte d'entendre des fans (qui étaient nombreux et déchainés, ça doit surement pas être pour rien) me donner leur interprétation, ne serait ce que pour comprendre (toujours un peu moins con, toujours).

Une petite déception qui s'est soldée par un départ précipité du concert. Mais bon, je suis sûr que personne ne l'a remarqué, et surement pas le chanteur derrière ses immenses lunettes de mouche (ahah).

2 concerts bien différents, jusque dans la météo, un froid de 21 380 canards pour l'un, une pluie de 134 500 cordes pour l'autre. Les conspirationistes y verront, à coup sûr, un signe.

Edit : j'ai réécouté Ghinzu. Non... toujours rien.

Il pleut... et alors?

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Et alors? Et bien profitons en pour nous la jouer Joël Robluchon mais version moins suicidaire...

Toi aussi tu aimes le chocolat, les cookies et consorts, alors viens dans le monde fabuleux de Candy Cookie également connu sous le nom ' Au Paradis des petits gourmands... ' un endroit haut en couleur avec des douceurs dignes de mes plus beaux songes:
Chocolat blanc au lait frappée, chocolat gourmand aromatisé à la banane, cupcakes et autres cookies chocolat blanc noix de pécan... en plus l'hôte est souriant et très agréable donc pourquoi se priver.

Pour les autres qui aiment les cookies mais ont la flemme de sortir ou pas le budget tout simplement, je vous propose ma solution gourmande du jour: faire les cookies soi même!!!

La recette des cookies chocolat blanc est très simple et amusante à faire mais ferait mourir Jacques Weber de cholestérol:

- 175G de Cassonade + 175G de sucre en poudre + 375g de Farine auxquels on ajoute 125G de beurre doux et 125g de beurre 1/2 sel et pan dans ta gueule le cholestérol!
- Mélanger (avec les mains c'est plus drôle) jusqu'à obtenir une ganache que l'on agrémente d'un peu de vanille.
- Ajouter enfin 1 oeuf et les 350g de chocolat blanc coupés en morceaux pour obtenir une belle pâte plus ou moins homogène selon votre talent :)

La pâte est prête! Il suffit alors de faire de petites boules qu'on écrase et que l'on enfourne pendant 12 min à 180°C.

L'idée de faire un UNIQUE GIANT COOKIE m'a traversé plus de 1000 fois la tête mais la raison (ou plutôt ma chérie) m'en a dissuadé... to be continued.

- A noter qu'un vrai four est un atout indéniable et vous permet de ne pas perdre 2 heures pour la cuisson avec le système Adidas Technology " cookies sortis du four à l'arrache posés sur le rebord de la fenêtre malgré le vent et remis au four car en fait pas vraiment cuits " -


Une fois sortis du four, les cookies sont encore mous. Ils prennent leur aspect définitif après une dizaine de minutes au grand air (un parc ou une forêt est l'endroit parfait pour faire refroidir les cookies). Ceci est normal car les cookies se la jouent toujours un peu bobo-écolo en mal de verdure...

Et miracle, que c'est bon!!!

Amendement 138 Pwned. Epic Fail.

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Je suis très sensible au "cas Hadopi", parce qu'au delà de la défense du droit d'auteur (sic) il est symptomatique d'une société qui se fout éperdument des citoyens qui la composent. Je m'y intéresse d'autant plus qu'un levier important de nos droits se joue dans l'indifférence (presque) totale et se trouve "caché" aux yeux du plus grand nombre.
Voila pourquoi ma petite flamme se vivifie lorsque je lis des citations comme celles ci (extrait d'un article du site, au combien indispensable, numérama). Victor Hugo a dit il y a plus d'un siècle lors de son discours d'ouverture du Congrère littéraire international, en 1878 : "Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient—le mot n’est pas trop vaste—au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous."

Et pendant ce temps, #jeansarkozypartout, les anciens sportifs veulent suivre le modèle Reagan / Schwarzy, la démocratie triomphe en Afrique, Nadine Morano fait encore de la merde, etc. l'allocution "on est mal, on est mal, on est mal" devient chaque jour un peu plus de rigueur.

A New Hope

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Je sais très bien me plaindre et fustiger des aberrations. Mais je sais également tirer mon chapeaux à des organisateurs d'évènements qui ne sont pas comme les autres. La Xème biennale de lyon a lieu en ce moment, ok. Je feuillette vite fait le truc, ok. Je regarde les tarifs... ils ont du faire une erreur. Comment peuvent ils mettre un truc en place aussi énorme en ne faisant payer que si peu?
L'entrée en elle même à l'un des 4 "musées" n'est pas chère, il existe des réductions pour les moins de 26, chomeurs, étudiants, etc. (bref, on se demanderait presque s'il y a des gens qui vont payer plein tarif). Le clou de girofle du spectacle c'est la pass pour 2 à 26E (plein tarif, WOAW!) qui donne accès aux 4 musées (même pas 4E par musée par personne)! de façon illimité durant toute la durée de l'expo (RE WOAW, 3 mois quand même)! et permet de profiter de navettes fluviales gratuitement (là, j'explose le slip)!
J'en ai presque eu les larmes aux yeux. Il existe donc des gens sur terre pour qui la monde de la culture baffe allégrement celui de l'argent. Une fois que les étoiles ont fini de briller, mon scepticisme s'est mis en éveil (pour l'instant, il se fatigue toujours, j'ai pas trouvé de faille, surement parce qu'il n'y en a pas! YATTA!).



Ca change de tous ces cons qui se dorent la pilule sur la côte d'Azur 4 mois par an en osant afficher des prix de spectacle (Gad est ma tête de turc du moment) avoisinant les 70E. Faut pas déconner, à ce prix là c'est une publicité ouverte pour le piratage. Et au premier qui me dit que "les artistes, faut bien qu'ils mangent" je lui répondrais :


BTW, Clint Eastwood était à Lyon ce week end. Il est peut être encore dans la ville, faut que j'aille le trouver illico pour lui dire tout mon amour de fanboy servile.

Bulle De Bien Etre

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Des mois que j'avais pas eu un week end seul à seul avec ma belle. C'est comme un YOP concentré, ça redonne le plein d'énergie. Refaire des activités "duo only". Se blottir l'un contre l'autre, regarder la pluie par la fenêtre en se disant qu'"on est quand même vachement mieux au chaud", partager des moments, des sentiments. Comment ne pas se plaire dans cette vie? "Allez viens, je t'invite.". C'est parfois juste une question de présence, je feuillette un livre, elle regarde "ses séries", on vit ensemble. ouatelz?

Born In The 80's

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S'il y a bien un avantage à être né avant les années 90, avant internet, avant la dématérialisation de tout et n'importe quoi, c'est bien ce résidu de fétichisme qui sommeille en moi. J'ai beau télécharger comme un porc, être contre la marchandisation à outrance d'un art (majeur ou mineur, peu importe), j'ai toujours ce plaisir à posséder un simple CD qui deviendra par la suite objet de culte. Et il faut dire que j'ai eu bien du courage pour trouver ces albums cachés dans la sombre et incompréhansible réorganisation des rayons de la fnac basée sur la technique du "Les albums? et ben quand on les reçoit on les rajoute là où il y a de la place. Les catégories? Quelles catégories? 45 et 33 tours? - ça va, ta gueule".


Mes 2 chouchous du moment (ça leur fait une belle jambe) : l'allemand brut de pomme Boys Noize et le torturé toulousain Mondkopf.
Le deuxième album de Boys Noize, Power est une véritable tuerie. Au moins aussi bon que son premier, encore plus brutal. Tu te prends coups de buche sur coups de buche.
Je suis un véritable fan de Boys Noize, comme on était fan dans les années 90 (follow du Twitter, du blog, du myspace, découpage des photos de lui dans des magzines type OK Podium, etc.).
Le CD : J'ai beau avoir entendu tous les morceaux sur son myspace, téléchargé les 3/4 des chansons de l'album, j'espère apporter ma (minuscule) pierre à la construction de sa notoriété en achetant son album. Bon, c'est aussi pour pouvoir frimer (ou avoir l'air d'un vieux con, au choix) devant mes gamins, dans 20 piges, en leur disant que de mon temps on avait le soucis de la qualité de l'enregistrement, bla bla bla, qu'il fallait se déplacer (en personne!) pour avoir accès à la musique, re bla bla bla.

Le Galaxy Of Nowhere de Mondkopf s'écoute de manière littéralement opposé. On est toujours dans le registre du son électronique mais plutôt celui que tu te fais un de ces dimanche où quoi que tu fasses tu ne peux que regretter le "dernier verre" de la veille. Ou bien au fond de ton lit, quand tu debriefes ta vie (mon moment préféré). L'album possède des envolées magiques et des mélodies envoutantes à te filer les "shrinking balls".
Le CD : Je connaissais que 2 titres de l'album mais j'ai trop accroché pour passer à côté. Problème, impossible de mettre la main sur la version "emule compliant". Vogue la figue molle dans la galère, je l'achète! Et j'ai pas du tout été déçu par les pépites dont regorge ce magnifique album.

C'est ce plaisir d'adulescent que je garde avec fierté puérile. Acquérir un album pour confirmer tout le bien qu'on en pense ou s'offrir une session découverte avec le risque que ça implique mais surtout le plaisir potentiel que celui ci peut procurer. Après ça qu'on vienne pas me dire que "j'aime pas les artistes", et je peux dire que si je croise Hadopi dans la rue je le brûle (au moins).

T.P. (vas y balance Tony Parker!)

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Les plus assidus (in nolife veritas) auront remarqué que l'activité sur ce blog a été mis en suspens depuis presque 2 semaines. La cause à un bordayl de virus. Pas la grippe A, sinon j'aurais surement fait la une d'un journal gratuit du coin. Non un bonne vieille gastro des familles qui a fait regretter à Monsieur Propre et son pote le Canard WC de vendre des produits qui sentent "bon la prairie".
Du coup, activité réduite au minimale (même pas twitté t'as vu?). Mes petites mimines toutes engourdies et peu adroites ont fait du petit "bricolage-plus-hype-tu-crèves-direct-d-un-ulcère-de-l-oeil".


Un kit d'enceinte DIY (Design It Yourself, wouarf le jeu de mots!) à monter soi même directement acheté chez Urban Outfitter (tout donne envie chez eux). Pour être vraiment honnête c'était un cadeau pour le bro et j'ai juste regardé le montage T_T. Bilan : un son à peine passable (2X0.00001 Watts, presque) mais un gadget tellement inutile qu'indispensable (c'est bon d'être faible et de céder aux sirènes).


Ma période de convalescence a surtout été l'occasion de modder mon stick en full sanwa (oh putaing le seul mot que j'ai compris c'est "surtout"). En gros j'ai un stick pour jouer aux jeux de baston sur console (Street Fighter 4 en tête) et j'ai changé les boutons et tout et tout pour qu'il soit super résistant et qu'il tienne jusqu'à la mort de CAPCOM. Après y'a des mecs qui sont mieux calés que moi sur le sujet. Bilan : je suis toujours aussi nul à Street Fighter 4 mais j'ai trop l'impression d'être "un vrai". Je me suis surtout offert quelques sueurs froides quand, après avoir déchiré la pastille qui assure la garantie, tout ne s'est pas exactement passé "comme ils disent dans le tuto".

En vrac, j'ai kiffé le dernier clip de Justice (rho le gilet Mc Fly), aimé la nostalgie qu'a éveillé en moi le tant attendu clip d'Uffie, me suis rappelé les vacances avec Rafale, ai trouvé mon hymne de fin de soirée, ai vibré sur les remixes de Florence + The Machine et surtout j'ai dormi... beaucoup.

Florence + The Machine - Drumming (Boy 8-bit Remix)