Brand New

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Lap Lap vient de passer le stade de la puberté et s'installe désormais sur www.laplap.fr. Avec de la vraie url gougueulable. Alors viens, oui viens, suivre les Lap Lap sur www.laplap.fr. Promis, on offre le café au 12 premier arrivés.



Instant Hit

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En ce moment, envie de dire plein de choses sur le blog mais jamais la force de développer pour un post entier. Alors ouai je voulais:

- encore chroniquer le jeu en Fifa en disant qu'EA a pas intérêt à trop se reposer sur leurs lauriers.
- dire à tout le monde que The Social Network est un bon Fincher.
- donner mon avis sur l'immonde bouse qu'est Hadopi (again and again) avec toutes les failles si belles qu'on n'ose s'y engouffrer, par peur de tout salir.
- faire de la pub pour la BD d'un ex collègue stagiaire-esclave (ahah) qui semble si réaliste pour quiconque a déjà affronté le Pôle Emploi de face.
- justement lister les 108 incohérences / incompétences du Pôle Emploi.
- attaquer en justice celui qui a fait entrer ce meme autotuné dans ma tête (ouai c'est de toi dont je parle!). Tous les jours, je dis bien tous les jours, je me réveille avec cette chanson dans la tête.
...

mais en fait j'ai pas envie de faire tout ça. Alors je vais juste balancer l'instant hit du moment. C'est signé Rye Rye et M.I.A. et une fois écouté ça fait tum dum dum dum dum dum dum dum dum dum dum dum dans la tête.



et puis en profiter pour balancer la petite parodie de la pub Old Spice par Sesame Street. Les pubs originales sont à tomber (encore un sujet à traiter, la créativité dans la pub), et j'en suis terriblement fan.



Je crois bien qu'il y a plus de lien que de texte dans ce post... petit fail.

Benda Bilili Très Très Fort. Staffé!

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Ce fut le hasard le plus total. Je suis allé voir le film Benda Bilili. J'ai à peine réussi à ressortir le nom du film au guichet du cinéma. Autant dire que la synopsis m'étaient (à peu près) inconnue. Alors merci aux opportunités fortuites. Ce documentaire est superbe. Je n'hésite pas à le conseiller à mon entourage, on en sort changé, chamboulé, interloqué.

Le pitch est très proche de celui du Buena Vista Social Club. On suit le parcours atypique d'un regroupement de musiciens vivant dans des conditions que même un chien unijambiste aveugle ne peut imaginer. Kinshasa, Congo, ville dépotoir vivant au rythme de la musique. La musique n'y est pas un bien de consommation (une leçon à donner aux pays dit riches). On créé la musique, on la vit, on l'écoute. Elle est une forme d'expression pour les galères et les joies de l'Homme.


Et des galères il est en question avec le Staff Benda Bilili. Ce documentaire qui couvre une période d'un peu plus de 4 ans nous présente un groupe de paralysés musiciens. Atypique non? D'autant plus que leur handicap n'est nullement le résultat d'accidents mais le plus souvent dû à la polio. Maladie totalement disparue de nos sociétés. On ne part pas avec les mêmes atouts dans la vie. Et pourtant, au volant de leurs engins totalement délirants, les membres du Benda Bilili se regroupent, chantent, offrent de l'espoir aux jeunes "Viens jouer avec nous plutôt que de trainer dans la rue". Ces artistes paralysés sont pour la plupart SDF. Rien. Ils n'ont rien que leur force d'expression.


Un parcours du combattant semé d'embûches les attend et on les suit d'abord avec méfiance, ensuite avec tout notre cœur, parce que la vie ne peut pas s'acharner comme ça sur des êtres humains. Le documentaire est d'autant bien réalisé qu'il s'intéresse essentiellement à 2 figures du Staff. L'ancien Ricky, membre éminent, figure paternelle, et Roger, jeune SDF venu à Kinshasa pour tenter de vivre de sa musique dès l'âge de 10 ans (ouai trop facile quoi) avec son instrument fait d'une boite de conserve, d'un bout de bois et d'une corde. Roger grandit au sein du Staff. Elle est sa famille et pourtant il reste désespérément seul, dans ses yeux, dans sa tête alors que Ricky rassemble, unit les membres du groupe.


Je ne peux pas en dire plus sans risque de spoiler (si spoil il y a). Cependant je peux affirmer que ce film m'a ému, et ça, sans aide d'artifices ou de grosses ficelles. La véritable histoire a suffit. Et je me suis surpris à connaitre une chanson du groupe (merci NOVA), comme quoi.
J'ai acheté le CD du Staff Benda Bilili. Une façon de leur apporter mon soutien, anecdotique mais symbolique. Et puis écouter les artistes dont on connait l'histoire change totalement la dimension de l'oeuvre. Ici, le film vient bonifier un album qui est déjà génial.

Courrez voir le film (il ne restera surement pas longtemps à l'affiche), écoutez le CD (en mode légal et / ou illégal, whatever) et surkiffez le tout.

Tous Des Gamerz

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Le premier gamer que les Lap Lap ont connu est indéniablement leur père. Déjà parce que je considère que la gamer de l'époque n'est pas forcément le nerd de l'époque. Il n'y avait pas de salles d'arcade, et pourtant le café était le lieu du gamer. Le baby foot n'est rien d'autre qu'une version non digitale du jeu vidéo. Le baby foot, le flipper, en voila des bornes de gamers. Et le père Lap en était un putain de joueur. Puis, toujours dans les cafés, quand les bornes d'arcade sont apparus (je regrette cette époque), le père Lap s'est pris de passion pour Galaga. Ahah. Il en est devenu addict.
Les années passent et les choses évoluent inexorablement. On devient parent, responsable (vite fait). Surtout, cela n'est pas bien vu, dans les années 80, d'être adulte et de jouer aux jeux vidéo. Quel dommage d'avoir raté l'émergence des consoles de salon.
Pourtant, l'âme d'un gamer ne meurt jamais. Comme cette fois où nous croyant assez doués, les Lap Lap défièrent le father Lap au baby foot... bon, c'est comme le vélo, mais pour nous ce fut surtout une belle raclée. Ou encore comme cette après midi magique quand, après nous avoir amené à l'école (primaire) à 13h30, il commença une partie de Galaga sur NES. Moment épique au retour (17h), quand il nous montre le jeu (sur pause, pas de sauvegarde) avec toutes ses médailles et coupes et son high score. Quoi? mais t'as joué toute l'après midi? Et sans perdre une vie? Un gamer, d'une autre génération, mais un gamer.


Aujourd'hui, avoir une console chez soi n'est pas synonyme d'adulescence attardée (à part peut être pour Envoyé Spécial). Nous avons été élevés au pixel, normal qu'on aime ça. Normal aussi que les filles s'y mettent. Elles aussi ont eu, au moins une fois, une manette de super nintendo ou megadrive dans les mains, parce que c'était un jeu comme un autre à l'époque. Actuellement, ma miss accumule au moins autant d'heures de jeu que moi. C'est moins sur du GTA que sur du Picross, mais ça compte. Parce que l'essentiel reste de jouer.


Entre Lap, on se connait par cœur. On a toujours joué ensemble, niqué le porte feuille des parents sur les bornes Street Fighter 2 ensemble (ce qui entraina un Noël SNES + SF2, bien plus rentable). Nous avons toujours été des adversaires privilégiés, je le connais pas coeur, il me connait par coeur. Sur toutes les consoles (NES, SNES, N64, Gamecube, PS2, Xbox 360), sur tous les style de jeux (foot, racing, versus fighting), j'ai plus souvent perdu que gagné. Mais je le sais, et cela ne changera surement jamais. Qu'importe, le partage du moment est l'essentiel du gaming. A vrai dire même les jeux solo se sont souvent faits à 2, en alternance (nuits d'enfance épiques).


S'il paraissait étrange de concilier vie familiale et jeux vidéo il y a 30 ans, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Sauf pour ceux qui vivent avec un sacré décalage horaire. Il n'y pas de psychanalyse particulière à faire sur les trentenaires qui possèdent une console de jeux. Mais peut être serait elle plus légitime sur tous ces bien pensants.

Walking Dead & Hunter X Hunter

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J'ai craqué. Ces dernières années, j'ai toujours hésité avant de me lancer dans une série de comics et / ou mangas si celle ci s'annonçait longue. Mais cette fois ci, j'ai cédé. Et je suis plutôt ravi.


Walking Dead :

Pourquoi? Parce qu'on arrête pas de parler depuis plusieurs semaines de l'adaptation en série de ce comics sur les bouffeurs de cervelles. L'enthousiasme autour du projet m'a forcément donné envie de commencer la lecture de l'œuvre originale.

Verdict: C'est super bien ficelé, mais je suis loin d'être le premier à le dire (toujours prendre 3 ou 4 trains de retard). J'adore suivre l'histoire d'humains "non infectés" alors que le monde tombe en lambeaux. Voir ce qu'il se passe une fois que les rares survivants ont accepté le fait que c'était la grosse fuckade et qu'il n'y avait aucun moyen de revenir en arrière.


Hunter X Hunter :

Pourquoi? Parce que j'ai vu que le tome 27 venait de sortir en France. En lisant les bonnes critiques de ce dernier, je me suis dit que ça pouvait être pas mal de commencer un shonen depuis le début. Surtout, j'avais jamais pris d'engagement moral et financier envers un shonen depuis DBZ (et puis les scans, c'est pas pareil).

Verdict: Le fait de pouvoir enchainer un paquet de numéros en quelques jours donne à l'histoire un côté dynamique vraiment génial. Je trouve le trait graphique vachement beau (je manque peut être de références) et les chara design bien inspirés. Ceci dit je ne me suis jamais suffisamment gavé de shonen pour détecter d'emblée les grosses ficelles, et du coup, j'adhère au destin des héros sans broncher.

Initialement, je m'étais dit qu'acheter un comics et un manga par semaine ça pourrait être pas mal. D'une part ça permet d'entretenir le suspense et d'autre part ça évite de trop niquer le budget pâtes. Un bon fail, bien évidemment, étant donné qu'en 2 semaines j'ai pécho 3 Walking Dead et 9 Hunter X Hunter. Et encore, j'ai tendance à lutter pour ne pas cliquer sur le bouton "commander" sur amazon avec un panier plein à craquer.

Shuffle Playlists

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Petit instantané de ce qui passe dans mes oreilles en ce moment. Un mode shuffle, de la musique (assez) fraiche (de 3 à 6 mois). Tout ça découpé en 3 mini playlists, pour pas décourager. Il y a du bon, du moins bon, mais c'est assez révélateur. Il ne faut surtout pas s'arrêter aux noms improbables et aux titres qui font peur. Tu télécharges et quand tu sens que t'es bien ouvert d'esprit, tu t'écoutes la petite playlist, comme ça, au hasard.

Lap Lap Playlist 1 (télécharger ICI) :

Danger - 3h16
Booka Shade - Regenerate
Tricky & South Rakka Crew - Cross To Bear
Major Lazer & La Roux - In 4 The Kill Pon De Skream
No1Else - Miss Behave
We Have Band - Honey Trap
Acid Washed - Change
Menomena - Queen Black Acid
Kid Cudi - Make Her Say
Blacastan - The World
Holy Fuck - Stilettos
Silver Columns - Always On

Lap Lap Playlist 2 (télécharger ICI) :

Gucci Mane - Excuse Me (Diplo Remix)
Kyrie Kristmanson - Song X
Fool's Gold - Surprise Hotel
Marco Polo & Ruste Juxx - Take Money
Crookers - Park The Truck (Feat. Spank Rock)
Onra - Don't Stop
José James - Bonus Track
Kavinsky - Pacific Coast Highway (Jackson Remix)
Blakroc - Coochie
Guilty Simpson & Madlib - Karma Of A Kingpin
Two Door Cinema Club - Undercover Martyn
Man Like Me - London Town (Foamo Remix)

Lap Lap Playlist 3 (télécharger ICI) :

Gtronic - Sucker Punch
Lusine - Every Disguise
Stephan Eicher Spielt Noise Boys - MiniMiniMiniMinijupe
Mystery Jets - Lorna Doone
Mos Def - Pistola
Tricky & South Rakka Crews - Coalition
F - On The Corner
Onra - Long Distance
Florence And The Machine - You've Got The Love (The XX Remix)
The Qemists - Your Revolution
Guilty Simpson & Madlib - Think Twice Interlude
Olibusta - Jerry's Coiffure (Eric Volta Bust It Remix)

Aprem Post Apo

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Un samedi glandouille ça peut très bien se résumer en une session film à thème. Le dernier en date: ambiance post apocalyptique. Je chérie particulièrement ce thème, mélange de SF et de déviance humaine. C'est assez permissif et en même temps, si le réalisateur est pas trop con, ça peut être un superbe terrain pour parler de l'essentiel de l'humain: pourquoi vivons nous? Si nous avons tout perdu, à quoi bon? Ahah! Fffuuuu le matérialisme, la survie avant tout.
Petite revue du triptyque visionné accompagné d'un bon café (et quelques bonbons, totalement pounaidé par le musée du bonbon à Uzès).


Le Livre D'Eli (14/20) :

Mouai, semi déception, semi réussite. La photo et le grain ciné sont à mon goût, le scénario un peu moins. Niveau réalisation ça dépote pas mal mais rien d'original, un peu de redite (le faux plan séquence de l'attaque de la maison fait pale figure face au plan séquence Des Fils De L'Homme). Le film est trop long, une bonne demi heure à trancher dans le vif, surtout la toute fin qui s'avère un peu inutile.
Ceci dit, les combats sont super bien chorégraphiés, la recherche d'esthétisme est souvent mise à l'honneur et les dialogues sont suffisants, pas de tirades inutiles.

ATTENTIOOON! QUESTIONS SPOIL!

- Pourquoi s'emmerde t il a ramener une putain de Bible s'ils ont déjà la Torah et le Coran? Sérieux, un seul bouquin religieux suffirait non? Sinon ça veut dire que la Bible défonce les 2 autres et ça, c'est pas très beau.
- Considérant le fait que l'histoire se situe aux US, est il vraiment nécessaire de marcher pendant 30 ans (!!!) pour les traverser d'est en ouest? Une marche à 5km/h (vitesse de marche) à raison de ne serait ce que 5h par jour (ce qui est peu payé), ça tape dans les 10 000 bornes (soit plus que l'aller retour est - ouest)?


Resident Evil Extinction (12/20) :

J'ai vu le 1er par hasard (pas mal, sans plus), le 2ème par erreur (une grosse bouse) et le 3ème par curiosité (et surtout parce que le 4 sort bientôt). N'ayant que peu joué aux jeux, j'ai pas vu de problème de cohérence dans les histoires et les persos.
Encore une fois la photo du film m'a bien plu, sauf ce putain de travail sur le grain de peau de Milla qui a tendance à la faire passer pour une poupée ou autre biatche de clip de R'N'B (sauf quand elle darde dur lors du combat final, OMFG), surement un coup de Loréal qui voulait pas que son égérie passe avec une peau dégueulasse sur grand écran (non mais t'as vu ta gueule Bettancourt?!).
Le film en lui même casse pas des briques, est même parfois douteux (combat final qui sent un peu le pétard mouillé) et plus j'y repense plus je trouve que ça manque de moments clé... mais l'ambiance est pas mal, les décors sont bien foutus, et Milla a des accès de badassitude. Je suis également fan de sa tenue en style toile de jute et cache poussière, tel un commando du désert qui se serait accouplé avec un desperado.


Cyborg (05/20) :

Mon clou du spectacle, le fond du panier. Le film qui m'a donné envie de le mater en vitesse x2, x4, x0 même. Dans mon souvenir je le plaçais au niveau d'Universal Soldier. Grossière erreur! US est un chef d'œuvre comparé à cette bouse. Un nanard comme on en fait plus. Décors pauvres, chara design en carton-pâte, scénario et dialogue écrits par Eric, 8 ans, amputé d'un lobe cérébral.
JCVD au sommet de son art, avec répliques catchy, regard hagard et moment d'énervitude puissance maximale. Les combats ne sont même pas beaux à voir et semblent sortis d'une parodie youtubesque. Et rien ne sert à chercher pourquoi le film s'intitule Cyborg, aucun lien. Tout de même, Jean Claude se tape des airs de Trunk du futur avec sa coupe de cheveux (soit au gel, soit queue de cheval + mèche ébouriffée) et son épée dans le dos.
Le bon côté de la chose c'est que j'ai enfin trouvé d'où venaient les bruitages utilisés lors du sketch (à peine) parodique des Inconnus, Les Miséroïdes. Un bon fou rire qui ne viendra pas effacer la douleur mentale infligée pas le visionnage de cette infamie.

What's Done Cannot Be Undone

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"Ne jamais regretter" peut sembler une doctrine ou conduite de vie comme une autre. Pourtant c'est, à peu près, celle que je me fixe. Le mot regretter est un peu fort mais il symbolise bien le fait de ne pas regarder en arrière. Plutôt que de ressasser le passé je préfère vivre le présent pour préparer le futur. J'ai pour habitude de me créer des nouveaux checkpoints régulièrement dans la vie. Parce que ce qui a été fait ne peut être défait et que l'important reste de savoir quoi faire du temps qui nous est imparti (Gandalf sort de ce corps). Grincer des dents pour un fait passé ne courbera pas le cours de l'histoire, mais aura pour conséquence de te niquer la tête. Autant accepter le fait et aviser sur ce qu'il est désormais possible de faire.


Tout cela se manifeste par des RAZ régulières. Pourquoi j'y pense maintenant? Tout simplement, parce que je viens de razer mon laptop, histoire de lui offrir une nouvelle jeunesse et surtout pouvoir repartir de zéro. Qu'importe ce qui a bien pu se dérouler, je ne garde comme trace que ce que mon cerveau veut bien retenir. Cela marche pour mon laptop mais aussi pour tout le reste (lettres, cours d'école, babioles, etc). L'important ce sont les gens et uniquement les gens. C'est aussi par esprit de contradiction avec cette manie d'accumulation grandissante. Combien de nos souvenirs sont figés sur des photos au lieu de l'être dans nos mémoires? La mémoire est certes faillible mais elle a le mérite d'être vivante.


Il y a peu, j'en ai appris sur mon passé familial, mon histoire, mes racines. Rien de très important aux yeux du monde. Dans un premier temps j'ai été touché par l'histoire puis ma raison m'a tiré par le bras. Lien de parenté ou pas, les personnes qui vivaient il y a plus de 200 ans ne sont que des noms gravés dans la pierre. Je pourrais très bien les détester si je les rencontrais aujourd'hui. Le nom, la descendance n'engage à rien. En revanche, de mes parents et grand parents, je peux en parler. Je les connais, je sais qui ils sont. Et ce sont eux qui m'importent, qui pourraient me décevoir ou me faire rêver. Il en sera de même pour mes enfants et petits enfants. Finalement, m'intéresser essentiellement aux 2 ou 3 génération de part et d'autre de moi même me convient très bien.

My Princess Peach

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Couper > Tourner > Dénoyauter > Manger. MIAM.

See You In My Dreams Mr Cobb

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Article avec des petits bout de spoil dedans (mais alors des miettes, même pas un petit "Bruce Willis, en fait, il est mort").

Je suis allé voir Inception. 3 fois en une semaine. M'emmerdez pas, c'est la faute à l'effet Nolan et au fait que dans The Dark Knight il m'ait implanté l'idée que j'adorais et j'adorerai toujours ses films. Tout a été dit, ou presque, sur Inception, tout a été décortiqué. Mais soyons sérieux un court instant, au moins 2 visionnages sont indispensables pour apprécier le film. Coup de génie ou coup marketing, je m'avancerai pas sur le sujet, à tenter de décerner la réelle intention de l'acte (je crois qu'on appelle ça "l'effet Dieudo").

J'ai moi même été totalement abasourdi par ce que j'ai vu ET entendu. On peut faire remarquer à Hans Zimmer que sa musique ne surprend pas, qu'il tire des ficelles grosse comma ma boucle de ceinture chevaline, on se laisse quand même prendre au piège, c'est indéniable. Un jour surement arrivera-t-il à apporter un angle d'approche bien éloigné de l'aspect visuel et nous permettra, nous les taupes sanguinaires, d'avoir une vision globale bien plus ample.


Pour l'heure je préfère parler de mon attrait pour l'aspect scientifique, rationnel des films de Nolan. Tout y est carré, et pour un cartésien comme moi, c'est comme ouvrir un énorme pot de miel. Chez Chris (et dans Inception), j'aime la force des mots. Chaque dialogue est pesé, soupesé, taillé tel un diamant et n'est jamais proposé par hasard ou utilisé comme bouche trou. C'est une règle annoncé, il faut prêter attention à tout ce qui est dit (et accessoirement tout ce qui est vu). Là où le bonhomme tape un grand coup dans tes viscères (et accessoirement derrière la nuque) c'est qu'il construit dans Inception un casse tête qui peut se résoudre rationnellement de plusieurs manières (on pourrait presque dire de 2 manières, et vous savez lesquelles, je vais pas spoiler plus).

Bien sûr que j'ai cherché les failles, et je pense (enfin, jusqu'au prochain visionnage) en avoir trouvé une. Je vais pas la dévoiler ici, ça serait de l'ultra spoil et je risquerai de me ridiculiser si quelqu'un me prouve que j'avais de la merde dans les yeux. Mais voila encore une raison d'y retourner (et d'acheter le DVD édition collector), histoire de me dire que mon imagination m'a encore joué un tour et que l'impression que j'avais était fausse (ce n'est que ça depuis le début). Et j'espère me tromper souvent en revoyant le film, que tout ne me paraisse clair qu'à la 10ème fois pour enfin y décerner les valeurs ontologiques.


Outre la qualité d'Inception, j'admire sa capacité à offrir des sujets de discussion sur le film lui même mais aussi sur le rêve, l'imaginaire, le calcul, les puzzles, etc. C'est souvent très bon signe quand un film anime autant les débats. J'en fais un critère de qualité ou du moins un critère de conseil. Pour ça je suis prêt à prêcher la bonne parole autour de moi, qu'importe ce qu'en dit la critique pleine d'aigreur de Télérama (il est fou çuila! il ose dire que Télérama c'est pas toujours de la bonne critique!). J'assiste même à ce qui s'apparente à de la surinterprétation. A savoir interpréter des signes qui n'ont probablement même pas été pensés par l'auteur. J'avais déjà vu ça en cours de français au collège et dans Lost, c'est tout.


Initialement, je comptais parler de la notion de rêve et d'imaginaire en l'illustrant avec Inception et l'Imaginarium du Dr Parnassius mais je crois m'être égaré en chemin. De toute façon j'aurais pas eu grand chose à dire au sujet de l'Imaginarium si ce n'est que l'imaginaire humain n'est pas approché de la même manière par Nolan et par Gillam et que la rigueur scénaristique du premier s'oppose farouchement à la foutraquerie du second. Et que je préfère de loin (et inconsciemment) la notion scientifique d'une œuvre à sa poétisation qui lui accorde trop de degrés de liberté.

Vrac Session Vol. 3

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Il me suffit de voir la quantité et la variété de photos que j'ai prises ces 10 derniers jours pour réaliser que, holy shit, j'ai fait le plein de bons moments. A commencer par la semaine de mon anniversaire dans le fffuuuud. Là bas, heureusement que t'as la doublette famille / amis parce que les gens sont parfois relous. "Lourd" est le terme parfais. Lourd, comme la "connaissance" qui vient s'asseoir à ta table au resto pour te dire beaucoup de choses inutiles et / ou débiles et / ou énervantes alors que tu veux partager un moment en famille. Lourd, comme quelqu'un qui te lâche pas alors que ton magret refroidit. Oh bordel, je leur aurais bien foutu ma main dans la gueule.

Mais ce fut aussi le sud des piscines (de la toute petite gonflable à celle dans la garrigue), des pistolets à eau, des cigales, des glaces, des coca frais, du glandage à l'ombre, etc. Et ça, c'est une tranche de bonheur king size quand il fait 38°C dehors. Ça devait bien faire 4 ans que je ne m'étais pas fait une escapade sudiste dans le style, et ça m'avait manqué (j'ai comme l'impression que mon adhésion au pôle emploi n'y est pas pour rien).


Dans le désordre:
- J'ai fait repas barbecue / barbaque dans le jardin jusqu'à pas d'heure (les repas jusqu'à 2h dans la chaleur nocturne tropicale, y'a que ça de vrai).
- J'ai kiffé le gâteau de semoule fait par ma maman pour mon anniversaire (mon dessert préféré c'est un gâteau de semoule quoi!).
- J'ai trempé mon cul dans une piscine dont la hauteur ne devait pas dépasser ma cheville.
- Je suis allé voir la moitié du spectacle de Pietragalla en mode commando (pas payé l'entrée) à moitié saoul et j'ai été submergé émotionnellement.
- J'ai tenté de faire fonctionner une putain de PSP GO de merde pour mon cousin (SONY, vous êtes vraiment une bande...).
- J'ai pique niqué sous la pluie pour le 14 Juillet.
- J'ai constaté que, malgré l'âge, Johnny Cleg reste toujours le plus balaise des white zulu.
- J'ai bousillé un appareil photo pour une vingtaine de photos sous l'eau.
- J'ai crié comme une groupie quand Kim Chapiron s'est pointé sur scène avec Oxmo Puccino.
- J'ai été décontenancé par les prénoms donnés aux nouveaux nés en 2010 (parfois pire que Maria Vuvuzela).
- J'ai assisté à un baptême hors du temps qui était NI religieux NI républicain mais très fatigant.
- J'ai théorisé le sexe en faisant des parallèles avec les conseils de Gordon Ramsay sur W9.
- J'ai passé une journée 20/20 (ou 6.4 6.5 6.5 pour les puristes) à Avignon en plein festival


Et encore plus en vrac, j'ai la créativité qui reprend le dessus (l'été est prolifique) avec des projets comme une semaine de daily short movies, un clip musical entre copaing, un scénario du préquel à On Est Finale, un brainstormage sur l'orga d'un évènement autour de Lost (encore et toujours), etc.

Encore toujours plus en vrac, je frétille dans mon slip pour la sortie prochaine d'Inception, j'ai commencé le DA Le dernier maître de l'air, je me suis rematé les films TV Dune (épiques), et j'ai une furieuse envie de revoir Appelez moi Johnny 5.


Pour finir, Tsugi vient de sortir son hors série n°2 dans lequel ils chroniquent 100 albums (de 1980 à 2010) qui sont passés à travers les mailles du filet mais qui valent le pesant de noix de cajou. Sur 100, j'en connais 1 seul. Ok, la bande passante va morfler.

Si ça c'est pas de la vrac session! Aucune cohérence, aucun thème, juste du derush.

The Cameroscope

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Bien avant que cela ne devienne la norme, ma vie étudiante nocturne (comme celle de beaucoup d'autres) finissait en roman photo sur un site de photos de soirées (le regretté adrenaly.it). On avait aucune race et on monopolisait les appareils photos de nos (plus ou moins) potes. Et puis la pratique s'est généralisée, les mastodontes poubelles comme tillate ont tout rasé et rendu le terrain stérile, ne laissant aucune chance à l'amateurisme passionné jouant du second degré. Désormais ce sont très souvent des piches (pichaillons fonctionne aussi) par paquets de 12 que l'on voir poser sur des photos à la qualité douteuse, arborant le plus sérieusement du monde leur fucking duck face. Parce qu'avec une photo, on peut toujours tricher, surtout sous 8kg de gel ou en portant une chemise Bolce Dabana. Faut juste pas oublier que la posture s'effondre rapidement dans la vraie vie.

Belle entrée en matière (auto plébiscite, gratuit et gratifiant) pour parler d'un "vrai" photographe de soirée qui commence à bien se faire connaître, The Cameroscope. On quitte la vulgarité désormais si répandue pour des sessions photo de qualité. J'ai jamais eu autant envie d'aller (au moins une fois dans ma vie) au Social Club que depuis que je checke les photos et vidéos du bonhomme. Pour plus d'info, voir l'interview assez récente sur triangle-magazine.



Voila exactement le genre de vidéos que j'aimerais savoir / pouvoir faire. C'est épuré, propre et pourtant c'est péchu et parait très proche de la réalité. Je crois que j'ai du voir toutes ses vidéos sans jamais avoir assisté à aucune des soirées. Ce qui m'intéresse dans la démarche de Romain Bourven, c'est l'envie de proposer une vision construite et réfléchie autour d'un projet artistique. Créer une entité globale autour du reportage de soirée, ne pas isoler chaque média (photo / vidéo / musique), et proposer un travail de qualité sont des guidelines qui aboutiront surement à de nouveaux standards. Alors je lui souhaite bonne chance pour la suite (mais j'ai pas l'impression qu'il ait besoin de chance).

Tubes De l'Etay

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Quel chanteur mettre après Christophe Maé quand la soirée dure un peu? Ghetta peut il encore respirer par le nez? Pourquoi se gaver de melon alors que tout le monde est au Campari? Et quel est donc cet effet ventouse produit par le canapé?
Auncune réponse. Autant continuer à pisser par les pores et se délecter de la moiteur avec une tracklist qui va bien (les petites pépites du moment).

L&O - New York 3000



The Partysquad - Crazy Funky Style



Teki Latex - Dinosaurs With Guns



Carte Blanche - Gare Du Nord



N.E.R.D. - Hot N Fun (Boys Noize Remix)



Sebastien Tellier - Kilometer (Moulinex Remix)



Myd - Noria (Dabö 'Dissonant' Remix)



A Trak - O Let's Overdo It



Gorillaz - Superfast Jellyfish (Evil Nine Remix)


Ed Banger Birthday

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En février 2010, on fêtait les 7 ans du label Ed Banger. Quand je dis "on" je veux dire New York. Et pour tout ceux qui ont pas pu se payer un aller retour Paris - New York + hôtel pour une unique soirée (soit pas loin de 99% de la population), Konbini nous a sorti une série de 7 mini reportage (5 minute chaque) sur l'avant / le pendant / l'après soirée anniversaire.



Les autres épisodes: 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07

Avant toute la hype qui entoure ce label au bel accent français, il faut voir dans Ed Banger un renouveau (pour de vrai, pas du réchauffé) de ce que beaucoup trop de gens se sont égosillés à nommer la french touch. On va pas refaire l'histoire du phénomène, mais comme souvent on a eu droit a une percée (Daft, Cassius, etc.), suivi d'une saturation du marché (par des producteurs bien pourris de la moelle) puis abandon par l'auditeur (normal on t'a tellement gavé que t'en as vomi).

Et puis... et puis, fin 2005, tu sens les prémices d'un truc, sans arriver à bien le cerner. Une démo de Justice (connu jusque là que pour leur remix de never be alone). Les années passent et tu découvres peu à peu l'envers du décors, Pedro Winter, SO-ME, Romain Gavras, Mr Flash, Uffie, Feadz, Sebastian, Krazy Baldhead, Dj Mehdi. S'ensuivent les nouveaux électrons gravitant autour de la structure: Mr Oizo, Breakbot, Mickey Moonlight, DSL, etc.
Ed Banger est bien plus qu'un label, c'est une entité mutante. Chaque signature a sa patte, liés par une esthétique commune (SO-ME) et une ligne directrice globale, faire bouger les kids (et les un peu moins kids). Alors quand ils organisent un évènement comme leur 7ème anniversaire bien sûr que t'as envie d'en être, de vivre au milieu de tout ça.



L'essor d'Ed Banger fut salutaire pour la musique en France, c'est indéniable. Ils n'ont pas été les seuls mais ils ont posé une énorme pierre à l'édifice. Bien sûr on peut dire que ça s'essouffle un peu, et on est pas très loin de la réalité. L'album "tant attendu" d'Uffie divise les critiques, la groupie mania Justice est un peu retombée, et on attend toujours l'album de SebastiAn. En même temps, l'album de Krazy Baldhead, qui est une tuerie, est passé un peu trop inaperçu à mon goût et le mini album de Mr Flash (pionnier du label) qui envoie des bûches, a été peu entendu, sauvé in extremis par un clip "à buzz". Pourtant, on ne peut que leur prédire qu'une longue vie. 7 ans de label et l'impression que tout est encore à faire, peu peuvent s'en vanter. Je suis persuadé que les plus belles années sont à venir et que je ne serai pas déçu, t'as pas le droit Pedro.

Venice Bitch

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Il a fallu le temps mais on l'a eu notre voyage. Tu sais, celui où on disait qu'on serait que tous les 2. Et on l'a fait dans la continuité de mon top 5 destinations. Plus que 3. Plus qu'une infinité de moments. Tout cela me semble parfait. Évidemment que c'était un concentré d'awesomeness, comment penser que ça aurait pu être autrement? Bien sûr que j'ai aimé tous ces moments, qu'il pleuve ou non, autour d'une pizza chaude, au pied de ces escaliers ou assis sur un banc.

Venise est comme je l'imaginais, une ville plein de touristes mais surtout une ville dans laquelle on aime se perdre, arpenter des itinéraires improbables. Passer en quelques mètres du cliché à l'intimité. Voir s'égosiller les allemands en shorts et quelques minutes après apercevoir ces habitants loin du brouhaha. Un canal, des canaux, je m'y suis perdu avec délectation. Et puis j'ai gouté à l'epic coffee.


En pendant ce temps, 23 (ou 22... ou 23 je sais plus) intermittents sont rentrés en France après avoir commis ce qu'on pourrait appeler une faute professionnelle tant ils étaient mauvais. Bof, après tout, ils ne me feront jamais vivre ma vie. Ceci dit ça pourrait être pas mal de ne pas prendre en otage les médias pour cette mélasse infâme.

Tout Le Monde Déteste Ray

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Sa langue de bois avait bien tendance à m'irriter, mais peu à peu j'ai changé d'avis sur Domenech. Avis appuyé par la conférence de presse donnée hier par le sélectionneur des bleus (j'ai toujours rêvé d'écrire cette expression et c'est pas souvent qu'on peut la caser).

C'est vrai qu'en France on se tape 66 millions de sélectionneurs et c'est pas tous les jours facile. Tout le monde y va de son avis, de sa brimade et rarement de son acquiescement ou de son encouragement (qui parle d'esprit de contradiction?). Alors bien sûr que certains de ses choix sont discutables mais faut peut être pas le fusiller sur la place publique le Ray. D'abord parce que ce n'est "que" du foot (la plèbe crie à la calomnie!), ensuite parce que 2006 c'est pas si loin (4 ans pour les non matheux) et que si Zizou ne s'offre pas un soin capillaire sur Mater la France est championne du monde (à 70% grosso modo). Ensuite parce qu'il a "osé" (rho le vilain mot) changer le 4-4-2 issu des mérovingiens en un 4-2-3-1 magistral offrant à tous les joueurs le maximum de liberté. T'aurais jamais vu Zizou se balader contre le Brésil s'il était sur l'aile, enfin je dis ça... De plus, la préparation physique de l'équipe était calculée à la minute. On peut pas lui enlever ça.


Maintenant parlons de la com du grisonnant. Demander Estelle en mariage après une lourde claque c'était peut être une erreur (encore là tout est relatif) mais mine de rien ça a bien fait écran sur le parcours merdique de l'équipe ce dont, on ne peut le nier, les joueurs sont responsables. Il pratique la langue de bois et ses choix sont discutables (même si ne pas prendre Karim "petit con" Benzema n'est surement pas une erreur) mais composer une équipe ne consiste pas seulement à prendre le meilleur à chaque poste, du moins il me semble.
Concernant la conférence de presse d'hier moi je dis qu'il s'est gavé. Comment ne pas se contrefoutre de l'état des mollets de Gallas ou de se désintéresser totalement de ce qu'ils ont pris au petit déjeuner? Ray emmerde les "journalistes" et leurs questions à la con mais est obligé de se prêter au jeu. Alors heureusement qu'il est là pour forcer le trait des absurdités que tout sélectionneur / entraineur / joueur s'évertue à sortir face à un ramassis de blaireaux. On m'enlèvera pas l'idée que le vide abyssal est au coeur d'une conférence de presse footballistique, tout comme lors des interviews de joueurs à chaud après un match.


Comme tout le monde, cette coupe du monde, je la sens pas pour l'équipe de France. En même temps j'en ai aussi rien à foutre. Je me gaverai uniquement de matches parce que j'aime l'euphorie et le folklore autour de cet évènement. Et si Domenech continue dans cette lignée peut être qu'on se rendra compte que les "journalistes" sportifs (encore une fois je pèse mes mots, parce qu'appeler ça du journalisme me semble un poil de gnou démesuré) n'ont besoin d'aucune matière pour écrire des articles inutiles. Enfin, profitons bien de cette coupe du monde car je sais pas pourquoi mais je sens que le gouvernement va profiter du zombinisme ambiant pour faire passer un paquet de lois bien pourries sans que personne ne bronche (je dis ça au pif, c'est pas comme si ça se passait comme ça depuis de années, non non non).
Et je parlerai bien de l'Euro 2016 mais ce serait biiiiiieng trop long.

Vies Par Procuration

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Je viens de m'offrir 2 claques émotionnelles coup sur coup. Relativisons tout de même, elles n'ont rien de réelles. J'ai simplement assisté à la fin de Lost et acté à celle de Red Dead Redemption.


Inutile d'épiloguer sur Lost, l'histoire, le final, toussa, beaucoup de gens le font très bien et s'en donnent à coeur joie depuis dimanche dernier. Pour ma part je n'ai pas du tout été déçu, j'ai été surpris et c'est là l'essentiel. Mon Lost à moi ne ressemble surement pas à celui de tous les fans. Comme expliqué plus tôt (genre 3 mois) je n'avais jamais regardé Lost jusqu'à ce que je réalise l'engouement de fou pour la dernière et ultime saison. Ayant l'impression de passer à côté d'un truc trop énorme pour être évité j'ai enchainé tous les épisodes en 1 mois et demi pour être raccord avec la saison 6. Ce fut physiquement éprouvant car intense.

J'ai plongé de ton mon être dans cet univers, aucune pause, aucun répit. C'est pourquoi le final de Lost m'a mis la tête à l'envers. Je m'en remets à peine (ça parait un peu con de se mettre dans un tel état pour une série, mais quelle série mes enfants) et refait le film dans ma tête. Il en ressort que Lost n'est pas une série (le "comme les autres" parait presque superflu). C'est une réelle expérience, un véritable voyage qui ne laisse pas indifférent. Quelque chose d'aussi complet, complexe que la "vraie" vie. Merci encore de ne pas avoir fait un épisode didactique révélant toutes les ficelles et offrant une réponse à tous les "why" de la série. Tout expliciter aurait tué Lost. Cela peut paraitre évident mais c'est tellement rare que Lost est probablement la seule série à avoir tenté ça et l'avoir réussi. Et dire qu'il y a quelques années je pensais que Lost était une série moisie...


Grâce au pole emploi je me suis plongé pendant 4 jours intensifs dans l'univers de Red Dead Redemption. Les gars de Rockstar sont définitivement des génies du jeu vidéo. Note technique: 10, note artistique: 10. L'ouest sauvage abordé de la plus efficace des façons le tout accompagné d'un scénario (presque) parfait. Le cinéma n'arrive que rarement à offrir un univers aussi prenant et des personnages aussi charismatiques. Aucun spoil ici non plus mais j'ai été purement abasourdi par la "fin" du jeu.

Depuis la fin de la saison 2 de Buffy (ouai je regardais et alors?!) je n'avais pas été aussi engagé émotionnellement dans une fiction (après la saison 3 de Buffy tout est parti en couillasse). C'est assez étrange comme sensation, à croire qu'on est pas très loin de confondre réalité et fiction. Et on se plait dans cet univers fantasmé, même si on doit ressentir de la tristesse qui n'existe pas. (Mal)heureusement notre raison nous ramène sur terre assez vite sans pour autant renier tout ce qu'il s'est passé. On ne peut s'empêcher de se remémorer tous les moments devenus cultes et de se dire qu'on a assisté à quelque chose de grand. La chance dans cette histoire c'est de pouvoir prendre du recul et retenter l'expérience plus tard (qui est chaud pour un marathon Lost en fin d'année? Comptez environ 3 jours non stop).

Sauvons Manuel

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Depuis peu Ubisoft s'est mis en tête de virer les manuels livrés dans les boites de jeux vidéos, tu sais ces "livrets de 10 pages que personne ne regarde" (enfin, ça c'est leur vision de la chose). La raison principale est encore plus lolesque, et je suis sûr que tu l'as vu arriver à 8000... comment ça faire des économies? nooon... c'est un geste éco-logique! Ca ressemble un peu à une 2CV maquillée en Ferrari (ouai, c'est moche).

Foutage de gueule de premier ordre donc, parce qu'à faire écologique autant changer les boitiers pour les versions en PQ recyclé. Quand bien même j'étais d'accord avec leur démarche alors j'exigerais que le prix soit réévalué (tu vas pas me dire que ça te coute exactement le même prix pour en faire moins?!), parce qu'à 70E le jeu si déjà là ils se gavaient pas (quand je dis "ils" ça ne s'adresse pas qu'à Ubi)! Surtout que ce qui est aujourd'hui inclus dans la boite "pourrait" (attention conditionnel) devenir payant au téléchargement (pourquoi pas? tant qu'on peut). De la même manière j'opterai pour la facture électronique Orange quand ils me feront la ristourne "écolo". Qui peut croire une seule seconde que des sociétés qui vendent des jeux par millions ont quelque chose à foutre des ours polaires. J'imagine bien le boss délivrant une tirade Yannarthusbertrandesque pendant un CA jusqu'à ce que l'économiste à sa gauche annonce les économies qu'ils pourront allégrement réinvestir dans des yachts / hélicoptères / Cayennes (rayez la mention inutile) et que tout le CA s'engouffre dans un rire diabolique, genre: on va manger vos cervelles et en plus vous allez aimer ça.

De surcroit je les aime moi les manuels des jeux. Plus vraiment la version actuelle (quoique je kiffe les cartes des Rockstar game), mais s'ils daignaient en faire des vrais, type old school, alors je serais aux anges. Je me souviens très bien avoir chéri des manuels comme ceux de Zelda ou SFII Turbo sur SNES. Je passais mes journées (quand je ne pouvais pas jouer, ouai c'était moins free que maintenant quand j'avais 9 ans) à lire et relire l'histoire d'Hyrule, à apprendre mentalement les coups spéciaux de Ken & Ryu. J'embarquais ça dans mon cartable et hop! un trésor de plus dans la cour d'école. D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi le coup de pied rotatif de Ryu s'appelait "tatsumaki senpukyaku" sur le livret alors qu'on entendait un vague "kopfight hadoken" quand il l'exécutait.

Sound Of Noise

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Youtube fête ses 5 ans. C'est ce qu'il lui aura fallu pour devenir la poubelle des vidéos de la planète, on y trouve du très bon (HD et tout, t'es fou toi) et de l'inutile, de l'inconsistant (pas pour rien qu'il existe un concours qui récompense les vidéos les plus inutiles de youtube, genre 20s de noir avec un bruit de porte).

Avant tout ça, on se faisait passer les vidéos par... par quoi d'ailleurs? on allait surement voir sur 2, 3 sites qui hébergeaient au moins 4 vidéos. Et parfois tu tombais sur des courts métrages qui valaient leur pesant de Mo. Music for one appartment and six drummers fait partie de ceux là. Sans internet, les courts métrages n'auraient jamais pu autant se répandre et offrir une alternative aux amateurs de cinéma.


Le gros kif c'est qu'après toutes ces années les mecs reviennent pour un long métrage. Le pitch semble autant obscur que déjanté et une seule expression le résume "terrorisme musical". Surtout, le film, Sound Of Noise, est sélectionné à Cannes (yes papa cadeau).
Je le sens bien celui là, je pense que je daignerai bouger mon cul pour aller le voir en salle.

Mon Chapiteuf

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Ou comment vivre une soirée totalement improbable. Invités par mon oncle (qui jouait dans un des groupes), les Lap Lap ont apprécié la gratuité du festival Chapiteuf.


Le groupe de mon oncle en question, Rambalh, est un mix hétéroclite de 40 musiciens issus de différentes formations venant foutre un sacré bordel sur scène. Pour les origines ça va du "connus" à "connus dans la région quoi", de la Mano Negra à Rue Rouge en passant par les Têtes Raides. Surtout, chacun a à cœur d'envoyer sec dans ce rassemblement aux allures de folklore balkanique. Ils en profitent pour se faire quelques plaisirs personnels (AC DC à la cornemuse) ou pour délivrer un nawak ahurissant (Mala Vida à plus de 30 musiciens, WTF).
J'étais au bord de l'apoplexie quand j'ai reconnu dans le groupe le chanteur roumain du tram de Montpellier (true story). Cet enfoiré chante grave bien (il a un myspace avec son groupe), et m'a vraiment ébahi (à 1000 lieux des "en afant la moussike!" ou "messi pou la moussike").
C'était über cool et ça le fut encore plus quand on a pu passer derrière pour papoter vite fait avec les musiciens, palper un peu l'ambiance de l'organisation du festival, manger avec le staff, faire copain copain avec la sécurité (très important!) et constater qu'un festival comme ça (8000 personnes sur 2 jours), ça roxe. Sévère (note pour ma vie: mes envies professionnelles se dessinent).


Sur les 4 fois au cours desquelles j'ai vu Beat Assailant, une seule était "volontaire" (comprendre, j'ai payé le billet pour les voir eux spécialement). Ces mecs me suivent c'est pas possible. Au bout de 4 fois, le show tu commences un peu à connaitre (même si y'a pas mal de turnover dans le groupe), mais c'est toujours aussi efficace. Et leur live est définitivement meilleur que leurs albums.


Le maxi best of plus, la cerise sur la chantilly qui surplombe la pièce montée c'était le show d'IAM. Je crois bien que dans ma tête je me suis évanouie à leur entrée sur scène. Balayer 20 ans de ma vie (ouai et de celle des gens présents aussi, c'est sûr) à grand coups de "mia", "petit frère" ou autre "offishall", ça te fout la chair de cocotte. Tout ça dans une ambiance survoltée 2 jours à peine après le titre de l'OM (des fumigènes sous un chapiteau en plein concert? pas de problème, on le fait). Je crois que j'ai jamais autant kiffé un concert pour tout ce qu'il représente plus que pour la prestation en elle même. Mon âme de geek a même été comblée quand ils ont débarqué avec des sabres lasers pour chanter l'empire du côté obscur sur la marche de l'empereur (celle de Dark Vador, pas celle des pingouins).

Après ça, un petit tour dans l'emplacement réservé au staff / artistes (tu vois que ça aide de sympatiser avec la sécurité), un bar "privé", des salons sous tentes faits de tout et n'importe quoi (de vieux sièges auto pour fauteuils). Et dans les derniers instants, "la" rencontre qui m'a empêché de dormir (bon si quand même, parce que les Lap Lap étaient plus très frais), mônsieur Akhenaton himself qui vient papoter quelques minutes avec la famille. Ca parle immigration (espagnole, italienne), chambrage dans le groupe, coolitude du concert (à ce moment là il me semble avoir senti des larmes sur mes joues), jusqu'à ce que son manager (ou sa baby sitter au choix) lui ordonne d'aller manger. Le temps d'une dernière photo et la sensation persistante de sa main serrant la mienne.
Putain je parle comme une groupie de 16 ans qui a vécu la bruelmania... ben en fait c'était pas loin, enfin j'imagine, j'ai jamais pu blairer patriiiiick.

Avec tout ça on a même pas remarqué que nos shoes avaient fait la guerre et étaient bonnes pour la machine. Mais c'était aussi boueux que ça (d'accord, en vrai, on s'en bat la race)?