Le premier gamer que les Lap Lap ont connu est indéniablement leur père. Déjà parce que je considère que la gamer de l'époque n'est pas forcément le nerd de l'époque. Il n'y avait pas de salles d'arcade, et pourtant le café était le lieu du gamer. Le baby foot n'est rien d'autre qu'une version non digitale du jeu vidéo. Le baby foot, le flipper, en voila des bornes de gamers. Et le père Lap en était un putain de joueur. Puis, toujours dans les cafés, quand les bornes d'arcade sont apparus (je regrette cette époque), le père Lap s'est pris de passion pour Galaga. Ahah. Il en est devenu addict.
Les années passent et les choses évoluent inexorablement. On devient parent, responsable (vite fait). Surtout, cela n'est pas bien vu, dans les années 80, d'être adulte et de jouer aux jeux vidéo. Quel dommage d'avoir raté l'émergence des consoles de salon.
Pourtant, l'âme d'un gamer ne meurt jamais. Comme cette fois où nous croyant assez doués, les Lap Lap défièrent le father Lap au baby foot... bon, c'est comme le vélo, mais pour nous ce fut surtout une belle raclée. Ou encore comme cette après midi magique quand, après nous avoir amené à l'école (primaire) à 13h30, il commença une partie de Galaga sur NES. Moment épique au retour (17h), quand il nous montre le jeu (sur pause, pas de sauvegarde) avec toutes ses médailles et coupes et son high score. Quoi? mais t'as joué toute l'après midi? Et sans perdre une vie? Un gamer, d'une autre génération, mais un gamer.
Les années passent et les choses évoluent inexorablement. On devient parent, responsable (vite fait). Surtout, cela n'est pas bien vu, dans les années 80, d'être adulte et de jouer aux jeux vidéo. Quel dommage d'avoir raté l'émergence des consoles de salon.
Pourtant, l'âme d'un gamer ne meurt jamais. Comme cette fois où nous croyant assez doués, les Lap Lap défièrent le father Lap au baby foot... bon, c'est comme le vélo, mais pour nous ce fut surtout une belle raclée. Ou encore comme cette après midi magique quand, après nous avoir amené à l'école (primaire) à 13h30, il commença une partie de Galaga sur NES. Moment épique au retour (17h), quand il nous montre le jeu (sur pause, pas de sauvegarde) avec toutes ses médailles et coupes et son high score. Quoi? mais t'as joué toute l'après midi? Et sans perdre une vie? Un gamer, d'une autre génération, mais un gamer.
Aujourd'hui, avoir une console chez soi n'est pas synonyme d'adulescence attardée (à part peut être pour Envoyé Spécial). Nous avons été élevés au pixel, normal qu'on aime ça. Normal aussi que les filles s'y mettent. Elles aussi ont eu, au moins une fois, une manette de super nintendo ou megadrive dans les mains, parce que c'était un jeu comme un autre à l'époque. Actuellement, ma miss accumule au moins autant d'heures de jeu que moi. C'est moins sur du GTA que sur du Picross, mais ça compte. Parce que l'essentiel reste de jouer.
Entre Lap, on se connait par cœur. On a toujours joué ensemble, niqué le porte feuille des parents sur les bornes Street Fighter 2 ensemble (ce qui entraina un Noël SNES + SF2, bien plus rentable). Nous avons toujours été des adversaires privilégiés, je le connais pas coeur, il me connait par coeur. Sur toutes les consoles (NES, SNES, N64, Gamecube, PS2, Xbox 360), sur tous les style de jeux (foot, racing, versus fighting), j'ai plus souvent perdu que gagné. Mais je le sais, et cela ne changera surement jamais. Qu'importe, le partage du moment est l'essentiel du gaming. A vrai dire même les jeux solo se sont souvent faits à 2, en alternance (nuits d'enfance épiques).
S'il paraissait étrange de concilier vie familiale et jeux vidéo il y a 30 ans, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Sauf pour ceux qui vivent avec un sacré décalage horaire. Il n'y pas de psychanalyse particulière à faire sur les trentenaires qui possèdent une console de jeux. Mais peut être serait elle plus légitime sur tous ces bien pensants.
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