"Ouai ils font chier à toujours être à la bourre! faudrait leur offrir une montre! bla bla bla bla bla". J'ai beau trouver ça chiant parfois, j'aime tout le reste. Je fois faire partie des 4% de français à aimer le train. Caractère urbain, foule, brouhaha. Mais surtout un lien "direct" avec nos proches. Je pourrais très vite tomber dans le mélo mais je vais me soustraire de (à? Doc Swan?) ce faux piège.
Ce qui a de mouloukintaye (orthographe cadeau) de bon c'est l'insouciance avec laquelle on voyage. L'esprit perdu, les paysages défilent, on laisse couler le temps. On revoit les images fraichement peintes dans notre mémoire. On apprécie la seconde lecture des évènements comme un bon vin ou un morceaux de jazz (pas de free jazz, j'ai jamais compris les mecs qui suaient comme des porcs pour sortir 3 notes en 1h).
Consommateur assidu de voyage ferroviaire le tiercé des activités se résume à : dormir (beaucoup) / lire / écouter mon aussi fidèle que vieil iPod. Le bon point, c'est que les 3 ne sont pas incompatibles.
J'essaie toujours de trouver la B.O. de mon voyage. En ce moment c'est plutôt le remix de Star Guitar (déjà plannant) par Shinichi Osawa (encore ces Japs qui me mettent à l'envers, je vais finir par y aller!).
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2 commentaires:
Vive la pause temporelle que représentent ces moments de transit ferroviaires ! Plus encore, vive le VIDE comme antidote à la boulimie qui caractérise notre société, au mépris des rythmes naturels, physiologiques et d'autres ordres encore.
Swan, 4%: I'm in.
NB : Lecture obligatoire (dictature littéraire) -> Apprendre à faire le vide pour en finir avec le "toujours plus", Paul Ariès et Bernadette Costa-Prades, éditions Milan.
http://www.editionsmilan.com/256d5aa3/Apprendre-a-faire-le-vide.html
@Swan: je vais de ce pas trouver cet ouvrage.
l'oisiveté offerte par le train est un avantage auquel je suis sensible. Me laisser le temps de réfléchir.
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