Japan no title

D'abord tu fais une pause. Tu reprends ta respiration. C'est bien là? Il vaudrait mieux être au milieu de la nuit au fond de ton lit. Tu peux écouter ça. Juste histoire de te détendre. Tu sens la mélodie hypnotique? tu les lâches tes repères oui?

Fever Ray - If I Had A Heart

Juste une mise en bouche. Ce préambule n'a d'autre intérêt que l'élargissement de ta culture musicale (oh tu n'es pas obligé de tout connaitre!). "En fait moi à la base on disait que je parlais du Japon".
Connais pas ou peu ce pays. Comment ne pas être intrigué par ces gens, ces rites, cette culture? Le décalage avec le monde occidental me titille les neurones. Nos sociétés suivent des schémas quasi identiques et paraissent ostentatoirement (putain le mot!) différentes. Envie d'aller voir sur place? mouai, pas sûr en fait. Par contre pour la bouffe...

Peut être l'équivalent de nos émissions (bouses) télé. Ca a le mérite de me faire loler (c'est comme ça qu'on dit sur MSN?) et de me conforter, plaisir non dissimulé, dans l'idée qu'ils ont craqué un truc à un moment donné ces types.



Musicalement ils assurent, c'est un fait. A utiliser avec parcimonie tout de même. Un mix des Dexpistols, jusque là rien d'exceptionnel, qui déboite sa race, toujours rien d'exceptionnel, qui passe à "la" soirée du nouvel an. Aïe. "OUUUAAAII JE KIIFFE! QUOI? QU'EST CE TU DIS? MAIS D'OU ILS SE SONT TOUS BARRES?!" un grand moment de solitude.
Même lui s'y est mis.

Krazy Baldhead - Katana Powa

Oh et ils nous sortent toujours des jeux vidéos qui claquent tel le son produit par ma main sur la joue de C. Boutin.
"Street Fighter 4, avec des vrais morceaux de bon jeu dedans".

One! Two! Whoop whoop!

Ca fait un an que j'attends cette période. Les prémices de l'été. Le printemps. C'est là qu'on fait des plans, que la densité d'évènements agréables est proche de 1. Et ce mois de mai qui, chaque année, me fait rêver. Des week ends savoureux, longs, doux, sucrés. Même ne rien faire reste agréable. Je suis quand même tout émoustillé de ce qui se prépare. "Allez! allez! alleeeez!".

Friendly Fires feat. Au Revoir Simone - Paris (Aeroplane Remix)

Et cette bande son de l'été qui se prépare. Ca commence à prendre forme. Deadline : 21 juin. Après il y aura les bonus, ces chansons que l'on découvre pendant les vacances avec les rencontres qui marquent ces instants. 3 ou 4 max. Dieu merci (ou n'importe qui d'autre d'ailleurs) je ne vis plus la nostalgie des chansons "qui me rappellent trop de bons souvenirs" comme un jeune ado hystérique, la larme à l'oeil et le coeur renversé, à envoyer un texto à tout le monde dès que les premières notes retentissent. Ouf! fini tout ça. Apprécier un morceau de musique et les moments qu'il évoque reste très personnel. Préparer la "Pre Summer Playlist" pour conditionner l'été itself. Aux dernières nouvelles il sera dense, hot et floating in da sky.
Top tiers le Friendly Fires je vous dit, top tiers!

Une heure de sommeil contre une heure de soleil

Une heure de sommeil contre une heure de soleil?
Lorsque je suis arrivé à Lyon, l'échange ne me paraissait pas du tout légitime (n'oublions pas que Lyon est une ville du Nord selon moi). Cependant, j'ai peu à peu appris à apprécier ce deal avec le soleil. Je dois avouer que mes à priori n'auront pas résisté longtemps face au plaisir de boire un verre sur une péniche.


Je tiens enfin à citer Monsieur Puccino pour vous quitter:
"Ici Paris il est tard" et il est donc temps pour moi d'aller dormir ^^

Gifted in a million night

"Ben dis donc papy, on t'a pas vu à la soirée."

Avec les chaleurs arrivent les envies musicales qui collent. Ces trucs qui peuvent te faire varier la météo sentimentale de l'été. "Sinon toi t'es plutôt alcool rigolo ou alcool triste? - Et toi t'as la sobriété relou?".
Un petit triptyque moult bueno. Ouai d'accord un peu mainstream, mais j'en ai rien à foutre, ces musiques me mettent les shrinking balls.

Data - One In A Million

Le dernier EP de Data. Fais claquer l'album gringo! Mon fix quotidien 5 fois par jour pendant 3 jours (retour du Doc Phrédault, spécialiste en posologie, oouuhh putaing! le gars il est tout bûggé).

Kid Cudi Vs. Crookers - Day 'N' Nite

Le son crookers, j'adhère. Bloody Beetroots, Blatta & Inesha aussi. "Vous suivrez les mêmes prescriptions que Data".

N.A.S.A. Feat. Kanye West, Santogold, & Lykke Li - Gifted

Non mais comment on peut faire album avec de tels featurings? Un carnet d'adresses qui doit coûter dans les 2^36 (les puristes apprécieront l'exposant. "Ah bon mais pourquoi? - Non mais tu me lâches maintenant!") milliards de dollars.

Faut vraiment que j'augmente mon capital sommeil. La schizo me guette.

Schizophonia

Duplicité entre celui que l'on est et celui que l'on montre. J'ai du lire un truc sur le fait qu'on possédait 3 "moi", celui que l'on croit être, celui que l'on voudrait être et celui que les autres voient. Ca parait perturbant, j'ai envie de me dire, je suis moi, un seul "moi", les autres "moi" ils ont qu'à aller camper. Je vais jamais être cohérent avec ses conneries.
Pourtant Quentin Dupieux aka Mr Oizo en joue super bien, du flutio (et / ou) de la schizo. Coup d'aorte pour lambs anger. Déjà, après avoir vu "Steak" on pouvait se dire qu'il y avait des connexions chelous entre ses neurones. C'est confirmé avec le making of de lambs anger. Perchland est son royaume, mais c'est super efficace. Ris comme un con pour le coup de la laitue.



A tous les bons producteurs / musiciens / compositeurs s'opposent les bouffons / grosses bouses / atrophiés du bulbe rachidien. La parodie est savoureuse "Là j'ai le son dans le casque" parce que la matière première est parfaite. C'est tellement pathétique que la parodie en devient superflue.

Die nacht

Lui dit que c'est beau une ville la nuit, moi je dis que c'est bizarrement bizarre une ville la nuit.
Les rencontres les plus improbables, les choses les plus impromptues, les discours les plus abscons. Rien de constructif mais de sacrées tranches de vie. Mes préférées? Celles d'été, ouvertes, bruit de la rue, source de lumière télévisuelle, et cette chaleur étouffante. Attendre 5h. Un des rares moments qui rentre dans la case soli(t/d)aire.
La nuit, les médias souffrent de dégénérescence (à moins que ce ne soit un level up intellectuel?) qui nous offre des truuucs, encore plus bizarres. NOVA + Arte. Quoi? Qui parle? Pourquoi des moot moots? Indéniablement génialissime.

edit :

Que dire de la nouvelle chaîne (128 je crois sur la freebox) Souvenirs from earth? On croit qu'à 5h du mat elle trouve sa place. non. Inclassable. C'est trop loin pour notre espèce.

GQ Approved

"Toujours laisser le dernier bouton du cardigan ouvert". Sir! Yes! Sir! Au pied de la lettre la recommandation. Ca fait tellement plus distingué. Parce qu'il n'y a pas que Barney Stinson qui a le droit de se démarquer. Nous sommes tous uniques... tant mieux pour certains.
L'avènement d'Internet peut avoir déglingué la presse papier, j'ai jamais autant acheté et lu de magazines que ces dernières années (SNCF Powa!). J'en deviens boulimique. Le plaisir du support objet face à la page html ne souffre d'aucune comparaison. A chaque passage on aperçoit un bout de ligne qui peut nous faire vibrer. Il était là depuis le début, attendant que notre oeil, rougi par les LCDs et autres TFTs, s'attarde dessus.

Dieu de l'économie où es tu? J'achète certains magazines tous les mois et je n'ai toujours pas d'abonnement. Ouai gars! je paye cash! Don't chu worry la crise?!


Celui qui me suit, c'est mon TSUGI. Un sampler qui a valeur de vestibule. Offrant des portes vers des contrées inconnues mais au combien hot. "TSUGI, ma bible", mouai, pas loin. "Ecoutez ouiiiiiiii" je suis ton TSUGI et je relance d'une radio NOVA. Bam! 2 hit combo!

Désapprendre à écouter la musique. Pas facile au début, on décristallise toutes nos connaissances, plus de repères. Mais quelle jouissance de comprendre qu'on apprécie la musique pour ce qu'elle est. Tout comme on désapprend, on démarketise les "produits". C'est peut être pas un art majeur, mais ça en reste un non?
Et si on peut écouter tout ça dans un bon cax que même un hipster refuse pas, alors ça l'effectue.

Les autres, c'est pas moi c'est les autres

- T'es prêt à prendre ta rouste Frodon?
- Ta gueule et lance la balle.

Les autres ils vivent des trucs différents. Ils n'ont pas peur de dire, hey, tout ce qu'il faut faire, je ne le fais pas. Ils ont le courage de faire face à leur vie. C'est pas facile de se détacher. Mais certains y arrivent. Qu'est ce que tu fais dans la vie? Ce que "Je" veux.
Les autres vont à la rencontre de leurs origines. Ils vivent le voyage initiatique. Face à l'immensité on se retrouve seul. Ne pas s'angoisser et comprendre.
Ah ah. Voulue ou non, l'altruisme passe par une motivation personnelle. Drôle de paradoxe.


Pour un petit plaisir gourmand, les autres disent que je ne suis pas très bonbon, mais plutôt "charcuterie". o_O

Les autres ce sont parfois mes amis, eux qui ne me quittent jamais. En revanche quand je la joue perso, ça foire un peu, mais fichtre que c'est coloré. J'en reprendrai bien une part, oui, avec des lardons.

Berlusconnerie

Mais c'est pas possible d'être aussi con. Et dire que ça mène à la baguette tout un pays. Comment élire un truc pareil? C'est comme un week end en camping. D'autres idées Cilviho (ça m'écorche de bien écrire son nom) :
- Sauter sur une mine c'est comme Space Mountain
- La guerre en Irak c'est comme jouer à GI Joe
- Se prendre un shrapnel dans l'oeil c'est comme voir un film en blue ray
- Se noyer dans un tsunami c'est surfer sur la vague que même Kelly Slater il en rêve
...
Les gens, juste les gens, ne sont pas fondamentalement mauvais. J'ai lu un truc de Steinbeck (woaw! trop la culture!... mon cul) qui disait que les gens ne s'aimaient pas parce qu'il ne se connaissaient pas. Qui fait l'effort de connaître l'autre? Et pourquoi faire le premier pas? Un simple "parce que" me parait suffisant.
Mais il est de ces personnes qui ne peuvent pas rentrer dans ce schéma, impossible de leur accorder le bénéfice du doute. Ouai mais tu comprends c'est dit sur le ton de l'humour. - Ta gueule. L'impossibilité de rentrer dans leur réseaux neuronaux fait tourner le mien jusqu'à épuisement. Est il bon de se créer un but fictif? Quelle quête perpétuelle se cache derrière tout ça.
C'est décousu, c'est demi sec, c'est pas grave.

-- edit : 2h plus tard --

Non mais c'est pas possible! Elections? L'information c'est vous qui la vivez c'est eux qui en vivent. Où est l'information dans la diffusion de cette vidéo? Ca a tendance à remplir ma coupe. On dirait que je suis en colère non? La colère mène à la haine. La haine mène au côté obscur - Oh ta gueule (bis)!
Billet d'humeur, un peu mauvaise. Back to the nuage la haut, oui celui là. Lui même a essayé.

F.F.F. : Flowers Football Fight!

Il suffit d'un dimanche, un fleuriste ouvert et on offre un moment de joie à la personne aimée. C'est fou comme c'est facile. Connaissant ma capacité à accélerer le cycle de vie de tout végétal qui rentre en contact avec mes mains je leur donne 3 jours. Bonheur éphémère. Qu'importe.


C'est alors que mon cerveau dit à mon corps : "Qu'est ce tu fous?! arrête tes co-nne-ries!". J'ai replongé. Mais les mois de junk food et d'alcool sont plus présents que prévu. Mes jambes crient au scandale, mes muscles sont en grève.
- Tu fais quoi comme sport?
- Please, don't.


A l'époque nos parents avaient fait le compte : Bornes d'arcade VS SNES, vainqueur SNES. 1990Fr (l'équivalent d'un été d'insert coin). Encore un noël où le sommeil manque pour tout essayer. Toujours les 2 mêmes joueurs, presque le même jeu, 17 ans après. Ca rythme nos journées de toute façon, Ken Bogart une sorte d'idole, l'Ultra de Balrog la plus powerful.



Et comme si ce retour en enfance n'était pas suffisant j'ai cette f***ing chanson qui me rappelle un truc que j'écoutais petit, mais impossible de retrouver. Du coup, je l'écoute en boucle et le mystère reste entier. Non mais c'est pas possible je vais demander une extraction de mon cerveau.

Pomme de rainette et pomme d'HADOPI

Connards!

encore une fois, un retard phénoménal entre les politiques et la réalité. Marreeeu des cons.

My Casio

J'ai l'impression de retourner en enfance. Quand on avait tous une montre noire en plastique, et plus il y a avait de boutons plus c'était cool. Même que les plus riches ils avaient des Nike "Air" et qu'on voyait les bulles d'air.
Moins chère qu'une De Lorean volante ma chérie m'a payé ce retour en enfance avec une Casio G Shock. J'ai toujours dans le coin de la tête My Casio d'Automato.


Depuis que je bosse je m'autorise des cadeaux "Back In The Days" et j'adore m'en faire offrir. J'achète trop de conneries. Ma paire de Dunk High que j'ai eu à Noël est passée de "simple kif" au statut de "every day sneakers".

Tiger uppercut!

Il faut toujours qu'un coup de marteau vienne briser le beau rêve d'avoir ce f***ing rideau vert magnifique. Trop fort quoi. Et ça traverse la pauvre cloison. Tu vois dès que tu veux donner un peu de ta personne dans des travaux faut que ça parte en couille. Heureusement qu'on a Street Fighter IV (Essefivé) sous la main. Et un sale trou dans le mur devient le résultat d'une "Tiger extension!" bien placée en saving cancel dash ultra...

Ca fait une semaine que tourne en boucle la vidéo d'un combat Essefivéien commenté par Ken Bogard. En fait, toutes ses phrases sont devenus cultes. Quel plaisir de replacer dans une conversation "Un truuuuuc, encore plus bizarre" ou le "C'est ignoble! ignoble!" sans que votre adversaire ne se rende compte de l'attaque verbale.

Les gars de CAPCOM sont forts quand même, ils arrivent à piquer des images d'On Est Finale 2 (à 5min16s) et personne ne dis rien. Adri, sort du décors on voit que toi.

L'original, tu peux pas test.

C'est les yeux plein d'étoiles, la tête dans les nuages et un stock de bons souvenirs que je suis ressorti de ce triptyque rappesque au transbo.
Ca commence par Dialect, un groupe qui mêle phrasé hip hop et musique jazzy (Beat Assaillant like). Complètement dans le ton de la soirée. Français dans le texte, le gars s'en sort plutôt bien et arrive à préchauffer une salle à peine remplie, pas facile.


Puis ça enchaine par "la" surprise de la soirée. Les Puppetmastaz sont à au moins 14 galaxies de la notre. Un spectacle, un show, un canular (???), du grand n'importe quoi, des beats ravageurs, des marionnettes plus moches les unes que les autres. Un truuuuuuc, encore plus bizarre. Mais putain ça te réveille un mort noyé.


Mônsieur Oxmo Puccino termine le bal par une prestation qui a mis tout le monde d'accord. Jamais vu en live, connaissais à peine ses chansons mais ça déboitait sa grand mère. Un charisme surréaliste, un pur ghetto ambianceur, un black desperado quoi.


J'ai pas compris pourquoi mes pieds ont tellement galéré à me ramener à la maison. Mais un cassoulet à 1h du mat c'est piège. Awesome sur le moment, définitivement mauvais pour tout le lendemain.
J'avais oublié que les concerts n'étaient toujours pas interdits aux cons. Faut vraiment qu'on les achève, on sent bien qu'ils galèrent.

Résolution 127 : Etre plus impulsif quitte à rater les 3/4 du concert.

Fresh air

Gui Boratto - No Turning Back. Ce moment entre le printemps et l'été, ce moment où les nuits n'apparaissent plus. Des projets plein la tête. Le plaisir du moment surpasse tout le reste. La tête au frais, l'air marin. L'envie d'être avec tous ces gens. Tout flotte. Encore plus beau que le rêve. Elle me fait penser à tout ça.
En boucle dans ma playlist je m'en lasserais l'année prochaine. Pour l'instant je suis bien.