Nous, nous, nous, c'est le goût!

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Tu crois que tu peux parler politique et phénomène sociologique sans te casser la gueule? On est pas dans un film là! C'est la vraie vie de l'Internet. Mon cerveau tenait a peu près ce langage avant de succomber à une pause café-cupcake dans une pico boutique. Le parfum spéculos fut plébiscité par mes papilles. Mon hypothalamus en a frémi de plaisir (si si! j'ai senti!).

Walk in progress... Le CCFG (Comité Contre les Fautes de Goût) colle 10 piges ferme au croco. Quel est le con qui a dit que les goûts et les couleurs ne se discutaient pas? Tir groupé, même sentence pour toi (ours = peluche, toute autre déclinaison est strictement prohibée par le CCFG).

Peccadille de mauvais goût si l'on considère le très récent Euro (pour Europe? Azerbaidjan, twelve points) vision (de quoi? d'apocalypse surement). Quand les pays de l'Est ne ressortent pas une vielle dance sortie d'une mauvaise compilation année 94 mixée par Corty himself, c'est à celle qui aura le plus de bouts de seins dehors (+ crinière + micro skirt) ou qui criera le plus fort (croyant s'adresser à des sourds probablement). L'esprit de Lara Fabian plane toujours.
Tant de mauvais goût concentré ne laisse pas indemme. Cure intensive (merci Doc Phrédault) de Pony Pony Run Run. Ouf! On sauve le naufrage par une touche de bon goût musical.

Pony Pony Run Run - Hey You

TODO ("Note pour plus tard" pour les Parker Lewis fans) : changer ce système de commentaires inutilisable.

3 commentaires:

Swan a dit…

Mon prof de philo que j'ai absolument adoré en terminale nous rappelait l'importance de ne pas en rester aux dictons mais de considérer leur portée politique. (Quel est le rapport me direz-vous ? Mais il arrive le rapport, il arrive ! Sois pas pressé comme un citron comme ça ! Auto CCFG)
Le "Chacun ses gouts" est utilisé bien souvent pour clôturer une discussion en faisant passer son interlocuteur pour un intolérant puisqu'il ne respecte pas "les gouts" des autres. C'est presque aussi fort que le "tu ne peux pas comprendre" religieux qui inclut un "puisque tu ne crois pas en dieu" (non-dit). A cette injonction de clôturer le débat avec de telles formules qui se veulent porteuse de vérité (LA vérité, pas une vérité), j'aime à m'adonner à l'exercice cité plus haut, proposé par mon prof de Philo. Si tu prêches le "chacun ses gouts", embrasse pour moi le pédophile qui viole ton enfant parce que c'est son goût.
- "Oh !!! Mon dieu !! Mais tu dis n'importe quoi ! Quel est le rapport entre ce que j'ai dit et la pédophilie ?!!!".
Ce à quoi j'aime à répondre "chacun ses goûts".

-- Bonus --

A quoi peut bien ressembler la société du "........." ?

Voilà une question que l'on peut se poser à chaque fois qu'on nous balance un dicton (tenant de LA vérité). Il suffit de placer le dicton entre les guillemets et c'est super sympa.

Allez, un exercice :

A quoi peut bien ressembler la société du "quand on veut on peut" ?

Réponse : .....
Indice : En France, on roule à ?

Swan, dictomplexé.

Grandlap a dit…

@Swan : Ce blog tourne au café philo, et ce n'est pas pour me déplaire. C'est clairement l'avis que je partage sur le "chacun ses goûts" mais ça tu le savais déjà. :)

Swan a dit…

@Fredo : Oui, je profite de l'occasion qui ne m'est pas donnée de pouvoir boire un café à la machine à café du boulot pour venir le boire ici. J'ai même envie de dire que j'aime ce café. A ceux qui prétendraient que ce café n'est pas si bon, nous leur offririons avec joie un "Chacun ses goûts".

En exclu, l'équation dite de "non-retour" :

Yo Momma + Chacun ses goûts = Point de Godwin

Swan, game is over.

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